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Description
Comment rester confiant en notre modèle de société présenté comme exemplaire, quand il gaspille en un peu plus d’un siècle au profit de quelques privilégiés, ses réserves millénaires? Comment rester serein quand tout indique que le rythme imposé à la planète nous précipite vers l’abîme? Comment concilier les contradictions de plus en plus évidentes entre une minorité de nantis qui osent (presque) tout se permettre, et une majorité de démunis qui s’enfoncent jour après jour dans une pauvreté endémique dont on sait qu’elle n’est ni le fruit du hasard, ni inéluctable, mais qu’elle résulte au contraire d’une scandaleuse et injuste redistribution des richesses?
Il semble que nous soyons de plus en plus nombreux à nous interroger, confrontés à l’information quotidienne qui nous ressasse la dégradation évidente de notre environnement tant politique que social, économique, professionnel, écologique, culturel, moral… et confirmant par ailleurs, pour ceux qui en doutaient encore, que tout paraît bien être lié.
Alors que la «globalisation» — comme seule loi du marché — est prônée par les plus nantis comme LA solution à tous nos problèmes, le désarroi et le questionnement qui en résulte semble gagner de plus en plus d’individus. Des citoyens, fragilisés, se sentent dépassés, écrasés par le projet de société qui leur est imposé.
Malgré leurs beaux discours, éloquemment adaptés aux circonstances, les classes dirigeantes ne s’embarrassent plus guère de principes ni de déontologie. Seul ce qui sert leurs intérêts prévaut. L’idéal qui au départ animait parfois les plus dévoués a tôt fait de céder sa place aux calculs égoïstes et aux plans de carrière. Ces élites — ou qui se croient telles — ne sont plus au service de la collectivité, mais strictement au leur et à celui de leurs partenaires financiers. Leur ambition n’est jamais satisfaite. Qu’ils s’autoproclament de gauche ou de droite, les problèmes du citoyen ne les intéressent qu’occasionnellement, à quelques semaines des élections. Tout occupés par leur ascension personnelle, ils n’ont d’yeux, d’oreilles et d’agenda que pour ceux qui pourraient y contribuer, ceux qui ont le pouvoir de l’argent et de l’influence. Et tout est bon pour y parvenir… La Palestine l’illustre fort bien. Depuis toujours, tous les principes «démocratiques» y sont bafoués par l’occupant israélien. Cela n’empêche pas les autorités de nos États occidentaux, pourtant chantres des Droits de l’homme, de continuer de commercer avec Israël dont le lobbying politique parfaitement organisé démontre la force de ses réseaux d’influence patiemment tissés.
Sans risque de se tromper, l’on peut déclarer que notre monde se déshumanise lentement mais irrémédiablement, résultat d’une brutalité inouïe s’exerçant sur nous à tous niveaux.
Avenir incertain, déséquilibres de tous ordres dont nous prenons (trop) lentement conscience, risques écologiques grandissant à un niveau planétaire… N’est-il pas essentiel de prendre le temps pour répondre à certaines questions urgentes? Daniel Vanhove a une formation en psychopédagogie. Bénévole à l’Association belgo-palestinienne de Bruxelles, il a participé à la formation et à la coordination de Missions Civiles d’Observation en Palestine. Il a encadré une trentaine de délégations et en a accompagné huit sur le terrain, entre novembre 2001 et avril 2004. Son témoignage a fait l’objet du livre «Si vous détruisez nos maisons, vous ne détruirez pas nos âmes».
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